Championnat pushcar : les centres de loisirs parisiens sur les starting-blocks !
Reportage
Mise à jour le 24/04/2025

Sommaire
Pour la 18e édition du championnat placée sous le thème du jeu, qu’il soit de société ou vidéo et qui aura lieu le 24 avril prochain au parc Montsouris, nous avons suivi un atelier de préparation à l’école maternelle Bidassoa dans le 20e arrondissement.
Un projet collectif sur toute l’année scolaire
L’objectif pour la quinzaine d’enfants participants dans l’école cette année est de construire, de décorer et de faire rouler leur voiture pushcar, qu’ils ont entièrement montée à partir de matériaux de récupération, dans une grande course et diverses épreuves automobiles.
Les ateliers de préparation et de construction ont eu lieu tous les mercredis depuis la rentrée scolaire et le pushcar est déjà bien avancé : le guidon, les roues et le siège sont déjà en place, ils ont même déjà pu tester leur monture !
Quand préparation rime avec précaution
Kamal, l’animateur bricolo et touche-à-tout de l’école depuis huit ans, fait participer les enfants à toutes les étapes de construction et rend l’atelier très interactif. Avant de leur faire manipuler les outils, il leur enseigne leurs noms, leurs usages et la manière de les utiliser avec force et maîtrise afin d’éviter tout danger. « L’année dernière, j’ai reçu deux jours de formation pour apprendre à gérer les ateliers de maniement d’outils avec les enfants et pour apprendre à construire le système de volant. Tous les ans, c’est toujours aussi passionnant ! »
Kamal nous dépeint les réels bénéfices de ce dispositif qu’il constate sur les enfants. « Le championnat pushcar leur apprend la compétition, mais on est là pour leur rappeler que l’essentiel est de participer et de s’amuser. Même lors des ateliers de préparation, ça les motive, on a notamment un enfant avec un comportement compliqué le reste du temps mais, pendant les ateliers pushcar, il est très investi et fier de voir qu’il réussit par lui-même. »
Ça se bouscule autour de l’établi construit par Kamal, mais d’abord il rappelle les bases : « Qui peut me dire comment s’appelle cet outil ? » « Un pied de mouton », propose Aïron avant d’être repris par Eden : « Non ! Un pied d’éléphant ! » Puis Roméo affirme, déterminé : « Pied-de-biche ! »
Apprendre la bonne conduite, tout un art
Les rôles de chacun ont déjà pu être discutés et attribués. « Roméo, toi, tu seras pousseur », s’exclame Moustapha avant d’ajouter : « Mon père m’a appris à conduire, alors c’est moi qui serai le chauffeur ! »
Le jour de la course, ils seront seize enfants en costume avec couronne et les différents pilotes, qui alterneront en fonction des épreuves, auront un « permis de conduire » spécialement concocté par Kamal.
Pour la décoration, Agnès l’animatrice répartit le travail : une équipe d’enfants colorie des cartes de jeux pendant qu’une autre s’occupe de les coller sur la pushcar. Voilà une carrosserie qui tombe à pic et qui tient à cœur aux as du volant… Espérons qu’aucun ne reste sur le carreau !
Accompagnés par leurs animatrices et animateurs, les jeunes apprentis « bricoleurs-pilotes » ont pu s’entraîner à apprendre à respecter les règles de course et encourager leurs camarades. Ces ateliers sont l’occasion de travailler l’esprit d’équipe, la motricité et la créativité dans une ambiance joyeuse et festive.
Maniement des tournevis
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Laurent Bourgogne / Ville de Paris
Une décoration à la carte !
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Laurent Bourgogne / Ville de Paris
chantier en cours, rendez-vous le 24 avril
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Laurent Bourgogne / Ville de Paris
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