Offrez-vous un tour du monde à la Cité internationale universitaire de Paris
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Mise à jour le 17/04/2025
Sommaire
Vous n’êtes pas étudiant mais vous souhaitez découvrir la Cité internationale universitaire de Paris et ses édifices, dont certains sont classés aux monuments historiques ? On vous a sélectionné 5 maisons à voir absolument. Ou comment voyager sans quitter la capitale !
Bon à savoir
Le parc de la Cité internationale universitaire de Paris est accessible à la promenade : idéal pour contempler les maisons de l’extérieur ! En revanche, l’intérieur des maisons, qui sont des lieux d’hébergement d’étudiants, n’est pas en accès libre.
Des visites guidées sont organisées les dimanches par le centre du patrimoine, avec des parcours thématisés. Uniquement sur réservation. Contact par mail[visites puis ciup.fr après le signe @] possible.
La maison du Japon
La première pierre de la maison du Japon a été posée en 1927.
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Clément Dorval / Ville de Paris
La maison du Japon a été financée par une donation de Jirohachi Satsuma, petit-fils d’un riche commerçant japonais de filage.
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Clément Dorval / Ville de Paris
L’intérieur cache des peintures du célèbre peintre Tsuguharu Foujita. Ici, le hall d’entrée.
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Clément Dorval / Ville de Paris
Et là, dans le grand salon, une autre peinture de Tsuguharu Foujita. On remarque aussi la frise en verre gravé de l’artiste Henri-Édouard Navarre.
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Clément Dorval / Ville de Paris
Premier bâtiment orientaliste de la Cité internationale universitaire de Paris (CIUP), la maison du Japon propose une interprétation
simplifiée et moderne du château japonais. Le bâtiment se fractionne en blocs de hauteurs
différentes, pourvus de toitures superposées et diversement orientées, avec des
avant-corps très saillants, comme les toits irimoya (toits en croupe) qui soulignent chaque niveau des
donjons japonais.
De couleur gris-mauve, le quadrillage de panneaux créé par l’ossature béton fait référence à la charpente en bois nippone. Les toits sont couverts de pannes du Nord, des tuiles au ton brun, qui ont la même forme que des tuiles nippones.
Le porche d’entrée est orné d’un panneau de bois sculpté, représentant le soleil levant. Il a été réalisé par Henri-Édouard Navarre, sculpteur, médailleur et verrier français. On peut d’ailleurs admirer sa magnifique frise en verre gravé à l’intérieur de la maison.
Bon à savoir
Dans le hall et le grand salon, on admire deux magnifiques peintures murales du célèbre peintre Tsuguharu Foujita : L’Arrivée des Occidentaux au Japon et Les Chevaux (accessibles seulement lors des visites guidées organisées par la CIUP).
La maison des étudiants de l’Asie du Sud-Est
Levez les yeux pour admirer le magnifique dragon en mosaïque en haut de la façade de la maison des étudiants de l’Asie du Sud-Est.
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Clément Dorval / Ville de Paris
Ancienne maison de l’Indochine, la maison des étudiants de l’Asie du Sud-Est voit le jour dans le contexte de politique coloniale de la France en Asie au début du XXe siècle.
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Clément Dorval / Ville de Paris
Cet escalier à poteaux s’inspire de celui du palais impérial de Hué (Vietnam).
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Clément Dorval / Ville de Paris
Le grand salon de la maison des étudiants de l’Asie du Sud-Est est inspiré des temples et palais annamites.
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Clément Dorval / Ville de Paris
En 1930, la maison d’Indochine ouvre ses portes. Elle est créée à l’initiative d’un comité composé d’industriels français installés en Asie du Sud-Est et avec le soutien de l’État. En janvier 1972, l’édifice devient la maison des étudiants de l’Asie du Sud-Est.
Le bâtiment propose un mélange d’influences où des
éléments décoratifs d’inspiration annamite (Vietnam) s’intègrent dans un volume et une
composition à l’occidentale. De larges auvents prolongent les toitures aux angles
relevés en « bec de tourterelle ». Et un dragon en bas-relief et en mosaïque est à découvrir sur sa façade.
Un jardin occupe la partie centrale du bâtiment et l’architecture intérieure mêle un agencement à l’européenne et un grand salon qui s’inspire des temples annamites (accessible seulement lors des visites guidées organisées par la CIUP).
Bon à savoir
Depuis 2008, les chambres sont réservées en priorité à des étudiants de ParisTech, qui a participé financièrement à la rénovation de la maison en 2007 et en 2008.
Le Collège néerlandais
Le Collège néerlandais, inauguré en 1938, est l’œuvre de l’architecte Willem Marinus Dudok.
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Clement Dorval / Ville de Paris
La diversité des formats de fenêtres correspond aux besoins d’éclairage des différents espaces.
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Clément Dorval / Ville de Paris
On ne distingue pas la façade principale de la secondaire. Chaque côté donne un aspect différent à contempler.
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Clément Dorval / Ville de Paris
Ici, pas de porte monumentale d’entrée comme sur d’autres bâtiments, plus traditionnels.
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Clément Dorval / Ville de Paris
À côté de la maison des étudiants de l’Asie du Sud-Est, l’ampleur des volumes et la tour de ce bâtiment vous frapperont au premier regard. Vous êtes face à un joyau de l’architecture moderne ! Dans cet ensemble de volumes de différentes formes, imbriquées les unes dans les autres, on remarque l’abandon de la symétrie, le dépouillement
des volumes et la multiplication des toits-terrasses dans la ligne
avant-gardiste du mouvement De Stijl.
Sa tour forme un pivot autour duquel le bâtiment s’organise. Les fenêtres avec des menuiseries métalliques en quadrillage s’inspirent de l’architecture des maisons hollandaises.
Bon à savoir
C’est le seul bâtiment édifié en France par l’architecte Willem Marinus Dudok, l’un des architectes les plus éminents de l’école hollandaise, active dans l’entre-deux-guerres. Le bâtiment a été classé aux monuments historiques en 2005.
La maison du Mexique
À l’extérieur, un mural en pierre commémore la découverte de peintures mayas dans le site archéologique de Bonampak.
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Clément Dorval / Ville de Paris
En 2006, la maison du Mexique a fait l’acquisition d’une réplique de la « Pierre du soleil », un calendrier aztèque de 3,60 m de diamètre découvert sur la place centrale de Mexico en 1790.
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Clément Dorval / Ville de Paris
Son architecture résolument moderne la distingue des maisons qui l’entourent.
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Clément Dorval / Ville de Paris
Imaginée par deux frères, les architectes Jorge L. et Roberto E. Medellin, la maison du Mexique a été inaugurée le 8 octobre 1953.
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Clément Dorval / Ville de Paris
La maison du Mexique, avec son architecture résolument moderne, se distingue des maisons qui l’entourent. Elle a été imaginée par deux frères, les architectes Jorge L. et Roberto E. Medellin, et a été inaugurée en 1953.
À l’extérieur, un mural en pierre commémore la découverte de peintures mayas dans le site archéologique de Bonampak. En suivant les visites guidées de la CIUP, on peut entrer dans cette maison et y découvrir le mobilier conçu par Charlotte Perriand et Jean Prouvé, fameux architectes et designers du XXe siècle. On y verra notamment la bibliothèque « Mexique », l’un des mobiliers iconiques de la designer française.
Dans la cour intérieure, on admire une réplique de la « Pierre du soleil », un calendrier aztèque de 3,60 m de diamètre, découvert sur la place centrale de Mexico en 1790.
Bon à savoir
Dans la cour intérieure, une plaque raconte que les étudiants confinés lors de la crise sanitaire du Covid-19 ont enterré une capsule temporelle contenant les récits de ce qu’ils ont vécu. Il est stipulé que cette capsule devra être déterrée seulement le 8 octobre 2053, pour le centenaire de la maison.
La Maison d’Égypte
Dans le cadre du renforcement de la coopération universitaire entre la France et l’Égypte, la création d’une maison d’Égypte est annoncée en 2017. Elle sera inaugurée en 2023.
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Clément Dorval / Ville de Paris
Un jardin intérieur, paré d’une végétation égyptienne, dialogue avec le jardin extérieur.
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Clément Dorval / Ville de Paris
Les textes égyptiens gravés sur la façade ont été sélectionnés à partir d’anciens textes traitant de la quête du savoir.
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Clément Dorval / Ville de Paris
C’est la dernière maison inaugurée à la CIUP, même si un projet de construction avait déjà été évoqué dans les années 1930. En 1951, il fut même question de construire une maison sous forme de pyramide. Une construction sera finalement lancée en 2021. Entièrement financée par l’Égypte, elle est conçue par les agences Sam Architecture et Dar Arafa Architecture.
La façade en béton s’inscrit dans l’esprit minéral des constructions égyptiennes. Sa volumétrie est aussi dans la tradition, tel un immense bloc de pierre, matériau de prédilection de l’architecture égyptienne.
La façade en béton protège le bâtiment d’un côté et se transforme en façade vitrée à l’est. Cette dernière crée une continuité visuelle entre le cœur du bâtiment et le jardinet laisse entrer un maximum de lumière naturelle.
Bon à savoir
L’idée maîtresse du projet est la nature, tant par la conservation du hêtre pourpre en extérieur que la création d’un jardin d’inspiration égyptienne à l’étage.
En photos, d’autres maisons à ne pas manquer !
Inaugurée en 1925, la Fondation Deutsch de la Meurthe est la toute première maison de la Cité internationale universitaire (14e).
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Clément Dorval / Ville de Paris
Elle est presque assise sur le périphérique, cette incroyable construction. Sublime évocation de la culture tunisienne, il s’agit du Pavillon Habib Bourguiba, ouvert en 2020 et deuxième pavillon de la maison de la Tunisie.
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Jean-Baptiste Gurliat / Ville de Paris
L’architecture de la Fondation Rosa Abreu de Grancher s’inspire du style colonial espagnol, en particulier de la cathédrale de La Havane et des palais des gouverneurs espagnols à Cuba.
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Clément Dorval / Ville de Paris
Avec la maison des Provinces de France, son concepteur, Armand Guéritte, a conçu un bâtiment à l’image d’un château de briques, couronné de 36 écussons des anciennes provinces de France.
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Clément Dorval / Ville de Paris
La Fondation danoise est l’une des plus petites maisons de la Cité internationale universitaire (14e), avec 48 logements.
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Clément Dorval / Ville de Paris
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